Bois mort, source de vie !

Lors de la requalification de la contre-garde du Roy (2009-2010), des peupliers ont dû être abattus pour des questions de sécurité et d’aménagement. Une fois coupés, ils ont été conservés morts sur pied, formant ainsi des « chandelles ». Véritables terrains de vie pour la biodiversité, ces chandelles servent de gîtes pour les pics (pic-vert et pic-épeiche), les chauves-souris, les insectes et les champignons saproxyliques.

10 ans après, par mesure de sécurité et pour éviter qu’elles ne tombent, ces chandelles devaient être abattues. C’est ce que les bûcherons de la ville ont réalisé cet été en enlevant les « grumes » (troncs d’arbre), se trouvant sur la pente de la contre-garde. Cette opération dite de « débardage » était très complexe car la contre-garde est escarpée et cernée d’un fossé. Il a donc fallu découper ces troncs en petits tronçons pour pouvoir les descendre à la main et les déposer sur la pelouse.

En cette période de l’année, il est pour le moment impossible de les transporter avec un engin sans risquer d’abîmer les sols, car les terrains sont gorgés d’eau. Ces billes de bois passeront donc l’hiver en tas, au pied de la contrescarpe. Plus tard, elles seront réutilisées ailleurs sur le parc, peut-être sous forme de gîtes à hérissons, puis finiront leur cycle de décomposition jusqu’au stade ultime d’humus.

Ainsi va le cycle de vie du bois mort !